Un bel article sur Nara dans le journal BirGün Gazetesi
Mon album, Nâra, sortira ce 27 mai, enfin, sur le label ADA Müzik. J’en suis très heureuse. En voici la pochette. L’ebru qui l’illustre est une création de l’artiste Baykul Barış Yılmaz, en son
C’est dans le journal BirGün Gazetesı que cet article a été publié et il a été écrit par Murat Beşer qui dit des choses très justes et très sensibles sur la musique de Nara. Il a bien compris mon projet, ce que je voulais dire dans mes chansons, ce que je voulais partager dans ma musique. Voici le texte traduit en français, et pour les turcophones, il suffit de suivre ce lien pour découvrir l’article en ligne : c’est ici.
Merci encore, cher Murat.
“Quand on tombe sur un bon album dans un marché dominé par des œuvres similaires en termes de qualité et d’inspiration, on reste bouche bée. On est heureux comme si l’on avait trouvé une oasis dans le désert.
Senem Diyici est l’une des innombrables artistes qui ont une sérieuse difficulté à être appréciée chez nous comme à l’étranger. Elle n’avait pas fait d’album depuis 10 ans, son dernier album “Dila Dila” est sorti en 2011.
Senem Diyici est une enfant de Beyoğlu, Istanbul, qui a embrassé sa culture. Elle réalise son premier disque en 1969, et lorsqu’elle décide de chercher ses racines deux ans plus tard, elle se crée un large répertoire en parcourant l’Anatolie avec une flûte à bec. Partie comme d’autres de sa ville natale suite au coup d’État du 12 septembre, elle est allée aux Pays-Bas et à Paris, mais a emporté sa musique avec elle pour se consoler et garder la tête haute. Réunissant avec succès et de manière unique la musique turque et la culture jazz, Senem Diyici, qui a signé plus de dix albums en Turquie et à l’étranger, n’est pas seulement une très bonne soliste, elle est une compositrice et interprète qui joue également toutes sortes de percussions.
Dans son nouvel album, « Nara », Senem Diyici joue du kalimba, du gatam, du bendir, de la guimbarde et du tambour et elle a invité autour d’elle le joueur de ney Bilgin Canaz, le joueur de tabla Gürkan Özkan, le guitariste acoustique Cenk Erdoğan, le trompettiste Ömer Can Uygan, et Ersin Ersavaş qui joue du oud électrique, de la basse fretless, les claviers et signe les arrangements.L’album, qui est sorti en CD et sur les plateformes numériques, compte 11 titres, avec ses paroles et sa musique toutes originales. Senem Diyici, citoyenne du monde qui se nourrit des chants folkloriques des différentes régions d’Anatolie, nous transmet la richesse de la tradition dans ses compositions. Elle comble l’écart des 10 dernières années grâce à la qualité musicale, la hauteur spirituelle et la « distillation mentale » de cet album. Une poétesse dans ses chansons, une virtuose avec ses instruments. »
Murat Beşer, BirGün Gazetesi, 18 août 2022